samedi 8 mai 2010

CADAVER EXQUISITO 3 - CADAVRE EXQUIS 3

La cire d’oreille se cantonne dans votre pavillon pour assurer la vengeance du silence, le grand tintamarre qui approche.
Quemando flores sin colores ni aroma en un baile adornado con sorpresa y ansiedad.
Mi brazo es un gusano tan largo como la ausencia.
¿Cuándo me enteré de esta noche? Solo fue una breve erupción que me duró 24 años de cada siglo.
Que arda el sexo en mil ambigüedades
Y los órganos sean solo signo de
/ puntuación en la escritura de un cuerpo
/ colectivo
L’amour universel ne reconnait pas son reflet dans le miroir des ombres onanistes, en haut en bas, en haut en bas, les côtés sans soin, les bords infinis,
mi pie sonríe, pero la muerte no tiene dientes.




TRADUCTION-TRADUCCIÓN:
El cerumen se acantona en su pabellón para asegurar la venganza del silencio, el gran estruendo que se acerca.
Brûler des fleurs sans couleurs ni aromes dans un bal décoré de surprise et d’anxiété.
Mon bras est un ver aussi long que l’absence.
Quand est-ce que j’ai su pour ce soir? C’était juste une brève éruption qui m’a duré 24 ans de chaque siècle.
Que le sexe barde en mille ambigüités
Et les organes soient seulement les signes d’une
/ ponctuation dans l’écriture d’un corps
/ collectif

El amor universal no reconoce su reflejo en el espejo de las sombras onanistas, arriba abajo, arriba abajo, los lados sin cuidado, los bordes infinitos,
mon pied sourit, mais la mort n’a pas de dents.

*

La lengua inicia momentánea para nuestros oídos que escuchan diferente.
Los faroles laten con la noche en espera de cuerpos y lápidas.
Une pierre, une douleur, un cœur en place ne reconnait plus sa maison,
une clôture abattue, une déhiscence de nos patries, les couleurs Iscariotes nous saluent.

Espuma y pus sobre un helado de intelecto queda el amor acabado y desgastado el odio.
Su cabeza cae como una palabra. Está sin manos esperando.
Entonces caliento mis manos con la esperanza de convertirlas en pan. Noche fría de palabra hambrienta.
Que termine este cadáver nocturno en tus brazos, y que reviva y sea por fin exquisito.


TRADUCTION-TRADUCCIÓN:
La langue commence par moments pour nos ouïes qui écoutent avec différence.
Les lampadaires battent avec la nuit dans l’attente de corps et de pierres tombales.

Una piedra, un dolor, un corazón en su sitio que ya no reconoce su casa,
una valla tirada, una dehiscencia de nuestras patrias, los colores Iscariotes nos saludan.
Écume et pus sur une crème glacée à l’intellect reste l’amour fini et la haine usée.
Sa tête tombe comme une parole. Il est là sans mains, à attendre.
Alors je chauffe mes mains dans l’espoir de les transformer en pain. Nuit froide de parole affamée.
Que finisse ce cadavre nocturne dans tes bras, et qu’il revive et soit enfin exquis.


*

La ciudad sodormida en misa de siete enciende la carne al punto de las doce.
La chaleur de la chair se meut entre nos corps comme un appel à respecter l’unicité de l’instant
dans l’obscénité des pauvres il y a le cœur maudit et recroquevillé des artistes qui flûtent leurs vers.
La tierra en el hocico me molesta, parte en mí. La nada me llena, en un brillo caigo sin saltar.
Hoy me comí un gusano, por eso huelo a tierra.
Un sombrero en la noche es la mejor invención de la luz.
¡Oh! ¡¡¡Papel doblado, leerte completo es un bendito orgasmo!!!



TRADUCTION-TRADUCCIÓN:
La ville sodormante en messe de sept allume la chair au point de midi.
El calor de la carne se mueve entre nuestros cuerpos como una llamada a respetar la unicidad del instante
en la obscenidad de los pobres esta el corazón maldito y enroscado de los artistas que flautan sus versos.
La terre sur le museau, ça me dérange, part en moi. Le rien me remplit, dans un lustre je tombe sans sauter.
Aujourd’hui j’ai mangé un ver, c’est pour ça que je sens la terre.
Un chapeau dans la nuit, c’est la meilleure invention de la lumière.
Oh! Papier plié, de te lire en entier, c’est un orgasme béni!!!


*

Un âge de pensée claire, non plus fourbue, non plus dépourvue d’agilité canine. C’est l’azur,
calor, color, pasto y frío. Nada más, para. Flujo y ardor, somnolencia con falta de consciencia.
Un hombre sin cabeza camina sobre el cielo. Sus manos son pétalos cayendo.
Por eso mismo conservo tu recuerdo en un vaso de formol mientras yo soy el que se descompone.
No me recuerdes, convoca al silencio y sé la muerte para que se acabe el tormento.
Je cogne à tes yeux de vitre
un oiseau confond la fenêtre et le ciel
la mort se recroqueville dans tous les replis de la vie
et le pouls métronomique fracture le présent peuplé, une jambe après l’autre.



TRADUCTION-TRADUCCIÓN:
Una edad de pensamientos claros, ya no despernados, ni desprovistos de agilidad canina. Es el azur,
chaleur, couleur, pâturage et froid. Rien de plus, arrête. Flux et ardeur, somnolence sans conscience.
Un homme sans tête marche sur le ciel. Ses mains ce sont des pétales qui tombent.

C’est pour cela que je conserve ta mémoire dans un verre de formol tandis que c’est bien moi qui se décompose.
Ne te rappelle pas de moi, convoque le silence et sois la mort pour que la tourmente achève.

Llamo a la puerta de tus ojos de vidrio
un pájaro confunde la ventana y el cielo
la muerte se enrosca en todos los pliegues de la vida
y el pulso metronómico fractura el presente poblado, una pierna tras la otra.

(Marie-Claude, Miguel-Ángel, Gabriel, Oscar René, Rafael & Frans, Los Portales, 29/04/2010)

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